Il fut un temps où je ne pouvais aider personne, un temps où j’étais faible. Il fut un temps où je ne comprenais pas l’impact de la mort de ma mère sur ma vie. Il fut un temps où je me laissais dominer, un temps ou je n’étais pas capable de prendre ma place. Ce temps est révolu! Maintenant, Vincart Gallagher est devenu un homme capable de défendre les siens, non pas avec une arme, mais avec la magie. Je suis devenu un homme capable de protéger ceux que j’aime, ceux incapable de le faire.
J’ai passé beaucoup de ma jeunesse à suivre l’enseignement que les prêtres me firent. La magie d’Einhassad ne prit pas beaucoup de temps avant de bien m’imprégner. J’ai eu beaucoup de facilité à assimiler ce type de magie. La magie de support, non celle des soins par exemple. Mes dons me permettent d’aider ceux à qui je tiens, de leur donner de la force, de les protéger. Je ne voulais plus voir de mes amis souffrir, perdre un combat par manque de protection.
De plus, le temps était à la guerre, la magie devait venir en support à ce combat. Après mes années d’entraînement, je pouvais aider. J’étais finalement prêt à me rendre dans les rangs. C’est ce que j’ai fait, sans armure, une simple tunique. Je restais derrière avec les archers et bénissaient les combattants, les mages et les archers de ma magie. Les rangs humains étaient aux côtés de ceux des elfes. À l’intérieur des rangs elfes, il y avait Nerik, un elfe avec qui je devins rapidement ami. Nous partageons deux choses très communes : Nous détestons les sombres et nous adorons fêter.
Bref, ma vie ne tourna pas vraiment comme je l’avais souhaité. Je fus séparé de mes êtres chers, de mes amis. Tout sa simplement parce que je me suis perdu en forêt un soir. Je me suis égaré un peu trop loin et je n’ai pas été en mesure de retrouver ma cité. J’errai donc dans la forêt, utilisant ma magie pour me protéger. Je n’avais d’autre choix que d’utiliser mon arme pour me nourrir.
Je continuai donc à me promener, jusqu’à ce que je trouve un village dans lequel je me fis une place. J’aidais les prêtres à enseigner aux nouveaux. Jusqu’au jour où je prit le bateau pour me rendre sur un nouveau continent, votre continent.
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